- Comment abordez-vous cette présidence ?
- Avec beaucoup d’humilité. Je suis certes médecin du sport, passionnée par le sport mais le CSJC c’est quand même le centre du sport et de la jeunesse. Malgré mon âge avancé je me considère quelque part encore jeune et j’espère pouvoir représenter ce CSJC de manière efficace. Il ne faut pas oublier qu'il englobe trois pôles espoirs, neuf centres régionaux d’entrainement, le centre de formation de l’ACA, six hectares en plein centre-ville ajaccien, deux gymnases, un terrain de foot, deux Dojos, un internat et un restaurant. La structure remplit plusieurs missions qui vont de la formation à l’évaluation sportive. La gestion de certains aspects comme l’internat et la restauration sont des choses que je ne connaissais pas avant donc je veux rester très humble et apprendre très vite car il faut tout de suite mettre les mains dans le cambouis.
- Quel sera l’axe de développement majeur de votre mandat ?
- Il y a déjà un très beau travail de fait par l’ancien président Petru Antò Tomasi, il faut le souligner et lui rendre hommage. Il a permis au CSJC d’obtenir le label Grand INSEP pour lequel nous serons reçus à Paris le 8 septembre pour rencontrer le ministre Jean-Michel Blanquer et la ministre Roxana Maracineanu. Les perspectives sont bien sûr de pérenniser ce label, d’autant plus que nous sommes labélisés comme centre de préparation pour les Jeux Olympiques 2024. Grâce à un conventionnement avec l’Agence du Tourisme de la Corse nous pourrions optimiser l’accueil des sportifs de haut niveau que ce soit pour des stages de préparation sportive ou de cohésion de groupe. Cela leur permettrait, grâce au pass Grand INSEP, de diversifier leur préparation et de bénéficier de la situation exceptionnelle qu’offre la Corse grâce à son climat, ses possibilités de faire des sports nature et la proximité mer-montagne. De plus, sa situation géographique, au cœur du bassin méditerranéen en ferait un lieu de stage privilégié pour les l’ensemble des pays méditerranéens.
Nous avons d’autres projets et notamment construire et permettre l’aboutissement de nouvelles structures qui sont indispensables au développement de l’établissement. Il y a en prévision la construction d’un nouveau Dojo, un nouvel internat dont l’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) a été votée au budget primitif 2021 de la Collectivité de Corse. Est également prévu la réhabilitation du gymnase synthétique. L’achèvement des travaux va permettre de mettre en place une installation pour les sports de sable avec une livraison prévue en fin d’année. Deux nouveaux terrains de tennis sont en projet ainsi que le développement d’un centre de ressource et de la performance qui devrait accueillir un doctorant qui base son projet de recherche sur la performance sportive.
Nous travaillons à un projet de territorialisation de l’accompagnement des sportifs de haut niveau. L’idée est d’utiliser les structures existantes comme le centre d’escalade de Corte et de créer des relais du CSJC dans toute la Corse. Par exemple on pourrait penser au squash en Balagne qui se développe de plus en plus avec des représentants de haut niveau. Enfin, je pense à la réponse à l’appel à projet du ministère sur les maisons sport santé.
- Ce développement du sport santé est important pour vous qui êtes médecin ? Comment va-t-il s’effectuer ?
- C’est très tendance. Il y a actuellement 300 structures labélisées en France avec un objectif gouvernemental de 500 d’ici 2022. Elles devraient devenir de véritables tremplins pour les associations sportives qui doivent se tourner vers le sport santé. Les actions en termes d’accompagnement, d’information, de sensibilisation et d’orientation des populations devraient contribuer à la reconnaissance d’une activité physique et sportive comme essentielle à l’amélioration de la santé de notre population. Avec la situation sanitaire actuellement on se rend de plus en plus compte que la sédentarité est un fléau contre lequel nous devons lutter. Ces structures ont l’ambition de rapprocher les professionnels de santé et du sport pour faciliter l’orientation et l’accès aux activités physiques et sportives dans le cadre de la prévention primaire et de l’activité physique adaptée pour les malades.
- Qu’est ce que vous appelez un sport santé ?
- Ce n’est pas de proposer une offre qui existe déjà. C’est surtout d’offrir à un public sédentaire éloigné de la pratique sportive l’accès aux infrastructures du CSJC qui est le lieu unique en Corse regroupant la majeure partie des activités. Il n’y a pas de concurrence avec des salles de sport ou des associations existantes. La cible est un public dit invisible qui ne pratique aucune activité physique ou sportive et cette maison santé agirait en complémentarité avec les autres acteurs. Elle serait d’ailleurs un lieu de transition vers les professionnels et les associations sportives.
- Vous parliez de l’obtention du label Grand INSEP. Quelle est la prochaine étape ?
- Promouvoir les atouts de notre île en France et à l’étranger. Développer et valoriser notre partenariat grâce à des soutiens financiers et du conseil. Coordonnées les différents acteurs comme les offices de tourisme, les professionnels, les transporteurs et les chambres consulaires et encore une fois de mettre en avant la situation géographique de la Corse qui en fait un lieu de stage privilégié, notamment dans le cadre des Jeux Olympiques 2024.
- La formation des plus jeunes est une des missions majeures du CSJC, en temps de Covid ne craignez-vous pas que l’obligation de présenter un pass sanitaire valide soit une barrière à l’accès à la structure pour tous ?
- Oui mais malheureusement on ne peut pas faire autrement. Je prends l’exemple d’un jeune qui a pour l’instant une contre-indication à la vaccination. Il est obligé de se faire tester tous les trois jours. Ce cas est exceptionnel. La majeure partie demande à se faire vacciner pour pouvoir continuer à s’entraîner et à pratiquer normalement.
- Avec beaucoup d’humilité. Je suis certes médecin du sport, passionnée par le sport mais le CSJC c’est quand même le centre du sport et de la jeunesse. Malgré mon âge avancé je me considère quelque part encore jeune et j’espère pouvoir représenter ce CSJC de manière efficace. Il ne faut pas oublier qu'il englobe trois pôles espoirs, neuf centres régionaux d’entrainement, le centre de formation de l’ACA, six hectares en plein centre-ville ajaccien, deux gymnases, un terrain de foot, deux Dojos, un internat et un restaurant. La structure remplit plusieurs missions qui vont de la formation à l’évaluation sportive. La gestion de certains aspects comme l’internat et la restauration sont des choses que je ne connaissais pas avant donc je veux rester très humble et apprendre très vite car il faut tout de suite mettre les mains dans le cambouis.
- Quel sera l’axe de développement majeur de votre mandat ?
- Il y a déjà un très beau travail de fait par l’ancien président Petru Antò Tomasi, il faut le souligner et lui rendre hommage. Il a permis au CSJC d’obtenir le label Grand INSEP pour lequel nous serons reçus à Paris le 8 septembre pour rencontrer le ministre Jean-Michel Blanquer et la ministre Roxana Maracineanu. Les perspectives sont bien sûr de pérenniser ce label, d’autant plus que nous sommes labélisés comme centre de préparation pour les Jeux Olympiques 2024. Grâce à un conventionnement avec l’Agence du Tourisme de la Corse nous pourrions optimiser l’accueil des sportifs de haut niveau que ce soit pour des stages de préparation sportive ou de cohésion de groupe. Cela leur permettrait, grâce au pass Grand INSEP, de diversifier leur préparation et de bénéficier de la situation exceptionnelle qu’offre la Corse grâce à son climat, ses possibilités de faire des sports nature et la proximité mer-montagne. De plus, sa situation géographique, au cœur du bassin méditerranéen en ferait un lieu de stage privilégié pour les l’ensemble des pays méditerranéens.
Nous avons d’autres projets et notamment construire et permettre l’aboutissement de nouvelles structures qui sont indispensables au développement de l’établissement. Il y a en prévision la construction d’un nouveau Dojo, un nouvel internat dont l’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) a été votée au budget primitif 2021 de la Collectivité de Corse. Est également prévu la réhabilitation du gymnase synthétique. L’achèvement des travaux va permettre de mettre en place une installation pour les sports de sable avec une livraison prévue en fin d’année. Deux nouveaux terrains de tennis sont en projet ainsi que le développement d’un centre de ressource et de la performance qui devrait accueillir un doctorant qui base son projet de recherche sur la performance sportive.
Nous travaillons à un projet de territorialisation de l’accompagnement des sportifs de haut niveau. L’idée est d’utiliser les structures existantes comme le centre d’escalade de Corte et de créer des relais du CSJC dans toute la Corse. Par exemple on pourrait penser au squash en Balagne qui se développe de plus en plus avec des représentants de haut niveau. Enfin, je pense à la réponse à l’appel à projet du ministère sur les maisons sport santé.
- Ce développement du sport santé est important pour vous qui êtes médecin ? Comment va-t-il s’effectuer ?
- C’est très tendance. Il y a actuellement 300 structures labélisées en France avec un objectif gouvernemental de 500 d’ici 2022. Elles devraient devenir de véritables tremplins pour les associations sportives qui doivent se tourner vers le sport santé. Les actions en termes d’accompagnement, d’information, de sensibilisation et d’orientation des populations devraient contribuer à la reconnaissance d’une activité physique et sportive comme essentielle à l’amélioration de la santé de notre population. Avec la situation sanitaire actuellement on se rend de plus en plus compte que la sédentarité est un fléau contre lequel nous devons lutter. Ces structures ont l’ambition de rapprocher les professionnels de santé et du sport pour faciliter l’orientation et l’accès aux activités physiques et sportives dans le cadre de la prévention primaire et de l’activité physique adaptée pour les malades.
- Qu’est ce que vous appelez un sport santé ?
- Ce n’est pas de proposer une offre qui existe déjà. C’est surtout d’offrir à un public sédentaire éloigné de la pratique sportive l’accès aux infrastructures du CSJC qui est le lieu unique en Corse regroupant la majeure partie des activités. Il n’y a pas de concurrence avec des salles de sport ou des associations existantes. La cible est un public dit invisible qui ne pratique aucune activité physique ou sportive et cette maison santé agirait en complémentarité avec les autres acteurs. Elle serait d’ailleurs un lieu de transition vers les professionnels et les associations sportives.
- Vous parliez de l’obtention du label Grand INSEP. Quelle est la prochaine étape ?
- Promouvoir les atouts de notre île en France et à l’étranger. Développer et valoriser notre partenariat grâce à des soutiens financiers et du conseil. Coordonnées les différents acteurs comme les offices de tourisme, les professionnels, les transporteurs et les chambres consulaires et encore une fois de mettre en avant la situation géographique de la Corse qui en fait un lieu de stage privilégié, notamment dans le cadre des Jeux Olympiques 2024.
- La formation des plus jeunes est une des missions majeures du CSJC, en temps de Covid ne craignez-vous pas que l’obligation de présenter un pass sanitaire valide soit une barrière à l’accès à la structure pour tous ?
- Oui mais malheureusement on ne peut pas faire autrement. Je prends l’exemple d’un jeune qui a pour l’instant une contre-indication à la vaccination. Il est obligé de se faire tester tous les trois jours. Ce cas est exceptionnel. La majeure partie demande à se faire vacciner pour pouvoir continuer à s’entraîner et à pratiquer normalement.